Aujourd’hui, c’est Audrey qui nous revient avec sa troisième chronique ! Elle nous parle du rôle qu’elle et son futur mari ont choisi de confier à leurs amis et nous réexplique l’importance de la cérémonie laïque à ses yeux. Une vision que je partage à 200 %.
♥♥♥ Audrey, c’est à toi… ♥♥♥
Dans ma précédente chronique, mon Futur et moi venions de valider le choix d’une cérémonie d’engagement. Désormais, il s’agissait d’un projet de couple, mais nous avions aussi conscience que nous aurions besoin du soutien et de l’implication de nos proches. La cérémonie serait avec eux ou ne serait pas…
Quand je dis “proches”, je parle de mes parents, la maman de mon Futur, et notre groupe d’amis proches, dont font partis mon frère et ma belle-sœur, mon meilleur ami et son conjoint qui est également un ami, la marraine de mon second fils, et une amie chère à nos cœurs (petit clin d’œil à une course poursuite à la recherche d’un certain “FM”…).
Il faut savoir qu’à ce moment de nos préparatifs, et avant même l’idée de la cérémonie d’engagement, mon Futur et moi avions déjà évoqué le choix de nos témoins, tous issus de ce cercle familial.
Nos parents ne seront pas nos témoins ; être les mamans des mariés et le père de la mariée étant déjà amplement suffisant ! Nos mères ont déjà versé quelques (litres de) larmes depuis la demande en mariage.
Nos choix de témoins se sont faits sur plusieurs critères, impossibles à remettre en cause.
Mais, bien que sûre de nos choix, je cherchais absolument à trouver un rôle tout aussi symbolique pour les deux amis qui ne faisaient pas partis de cette équation “temouinale” (ndlfm: une future mariée est libre d’inventer le vocabulaire lié aux préparatifs de son grand jour, si elle s’en excuse platement auprès de Maître Capello).
Il faut préciser que la “Weddream’Team” (surnom officiel du groupe pour l’événement) et nous communiquons essentiellement par… SMS ! Et oui… 100 kilomètres nous séparent de mon frère et ma belle-sœur, 200 de mes amies, et plus de 500 de nos amis. Réunir tout ce beau monde est compliqué, et finalement, les SMS et mails nous simplifient la vie. C’est donc par écrit, que j’ai commencé à expliquer à chacun, ma découverte des cérémonies laïques, mon envie d’en faire une, et l’idée qu’ils y prennent part. Je leur ai transmis diverses informations afin qu’ils s’y projettent à leur tour. Tout cela a été très naturel. Là encore, je n’ai pas eu besoin de grands discours pour les rallier à ma cause. Au contraire, ils ont tous très vite adhéré à l’idée et je pense même que ça ne les a pas particulièrement surpris.
La décision de faire une cérémonie d’engagement était donc définitivement validée. J’ai pu reprendre mes recherches afin d’approfondir le sujet et le rendre plus concret. Très vite, il a fallu se questionner sur la personne qui serait notre officiant, et les personnes qui interviendraient. Et là, vous me voyez venir, aussi discrète qu’une bridezilla dans une boutique de robes de mariées…
J’avais rapidement regardé sur internet pour trouver un officiant professionnel. Dans ma région, il n’y en a pas ! Et de toute façon, une idée s’imposait de plus en plus à mon esprit…. Je reprends l’équation temouinale/weddream’team : 6 amis, 2 témoins pour le marié, 2 pour la mariée, soit 4 témoins désignés, je fais ma soustraction il me reste deux amis.
Alors, si je multiplie leur présence par l’envie de leur donner une place particulière à chacun, que j’additionne la liberté de choix offerte par une cérémonie d’engagement, j’obtiens : deux officiants !!!!!! Un homme et une femme. PARFAIT !!!!
Avant même d’annoncer officiellement son rôle à chacun, j’ai défini une trame très simple d’interventions en binôme durant la Cérémonie. Il me semblait en effet plus simple de permettre à nos proches d’intervenir par deux. Pour les moins à l’aise avec la prise de parole en public ou les plus émotifs, cela me paraissait être une alternative parfaite pour qu’ils participent sans avoir trop (beaucoup, énormément) de pression. Être deux permet d’avoir la possibilité de se reposer sur l’autre, tout en se sentant porté par sa présence.
Les interventions des duos ont donc été définies sur la base suivante (cela restant une ébauche qu’ils sont libres de modifier) :
1/ notre enfance, qui nous étions, par nos mamans
2/ notre rencontre, notre couple par deux témoins
3/ notre “futur”, comment le second groupe de témoins l’imagine.
Les deux officiants présentant la cérémonie, faisant le lien entre les interventions, tout cela avec leurs touches personnelles.
Une fois les rôles définis et validés par mon Futur et moi-même, il a fallu l’annoncer à la Weddream’Team (devrais-je dire leur “demander”, car souvenez-vous, je n’impose RIEN !!!). Il était hors de question de le leur dire par SMS ! Ils l’ont tous appris deux par deux.
Tout d’abord mon témoin et notre officiant lors d’un dîner par une belle soirée d’été. Nos amies (témoin de monsieur et la mienne), en terrasse par un beau soleil de bord de mer. Puis, mon frère, témoin de mon futur, et ma belle-sœur, notre officiante, lors d’un déjeuner de fin d’été chez eux.
Notre cérémonie commençait donc à ressemblait de plus en plus à ce que je m’imaginais, et de moins en moins aux stéréotypes véhiculés par les séries américaines. Car, je dois le reconnaître, je n’aime pas que les gens me disent “ahahahhahahhahahhah vous faites comme dans les séries américaines” ! Non, nous ne faisons pas comme dans les séries américaines ! Nous créons une cérémonie singulière, entourés des personnes les plus proches de notre couple, de nos enfants, tout cela motivé par une véritable envie de donner du sens à notre union, et non de faire un remake des “Feux de l’Amour” !
Pour moi, les cérémonies laïques ne sont pas une “mode éphémère” comme j’ai déjà pu le lire. Je suis certaine qu’il s’agit d’une nouvelle alternative pérenne de célébrer le mariage dans une société où les croyances religieuses ne répondent plus toujours aux attentes des couples, où le mariage pour tous a (ENFIN !!!!!!!!!!) une place et ou les couples mixtes enseignent la tolérance.
À l’heure où nous devenons de plus en plus individualistes, de plus en plus matérialistes, où nous ne prenons plus le temps de dire l’importance qu’ont les personnes qui nous entourent, je trouve qu’il est bon de pouvoir, de temps en temps, se dire les choses. De s’autoriser à se laisser aller à de belles émotions, de laisser s’exprimer ces sentiments que nous ne dévoilons plus par “manque de temps”, parce que nous croyons qu’un “JTM” par SMS peut remplacer un “je t’aime” murmuré au creux de l’oreille et parce que nous pensons (à tort) qu’il y aura toujours un lendemain permettant de dire ce que nous éprouvons.
Alors, si, juste une fois dans nos vies aux rythmes effrénés, nous prenions le temps de poser smartphones et agendas, et de nous recentrer sur l’essentiel, de dévoiler un tout petit peu de nous, sincèrement et par conséquent, sans aucune impudeur, quel meilleur jour pour le faire que le jour d’un mariage ?
Pour tout cela, je suis absolument sûre de notre choix de faire une cérémonie d’engagement, cette petite parenthèse, un brin hors du temps…
Hors du temps oui, mais sur notre bonne vieille terre ! Mais où ?!
…La suite au prochain épisode…
♥♥♥ Merci Audrey ! ♥♥♥
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