Il y a quelques semaines, Audrey rejoignait mon équipe de chroniqueuses de choc ! Elle revient aujourd’hui avec son deuxième article : comment a-t-elle réussi à convaincre son futur mari d’organiser une cérémonie laïque ?
♥♥♥ Audrey, c’est à toi… ♥♥♥
Je n’avais jamais pensé qu’un jour, je me poserais vraiment la question de l’organisation de notre union.
Mon futur tenant un discours anti-mariage, comme je vous l’avais dit dans mon article de présentation, j’avais fini par y renoncer.
Et, lorsque je me prenais à rêver lors de longues soirées d’Hiver… Printemps… Eté… Automne… mes illusions se limitaient à un passage à la mairie avec nos enfants, nos parents et 4 témoins.
Simple (beaucoup beaucoup trop) et Efficace (ou pas…).
Quand mon Futur a fait sa demande, en précisant qu’il voulait un “vrai” D-Day, qu’il m’a donné les raisons de son discours anti mariage, et pourquoi il avait envie de cette union autant que moi (Chéri, n’exagère pas sur ce dernier point tout de même !), forcément l’hypothétique future mariée qui sommeillait en moi s’est animée en une fraction de seconde ! Très vite, il a été clair que nous ne ferions pas de célébration religieuse, que le seul “oui” devant Monsieur Le Maire n’était pas suffisant, mais, que je n’avais AUCUNE idée des alternatives existantes.
Et c’est là qu’a opérée la magie de la blogosphère mariage.
Me voilà, découvrant les termes de “cérémonie laïque”, “cérémonie d’engagement”, “officiant de cérémonie”, “arche pour cérémonie”, “livret de cérémonie”, “rituels de cérémonie”… Il y avait donc une façon pour nous de faire une… Le mot m’échappe…. Ah oui !! CÉRÉMONIE !
Dans mes prémices de recherches, j’ai d’abord eu du mal à discerner ce que devait être, de fait, ce style de cérémonie. Devaient-elles avoir un lien plus ou moins direct avec la mairie, ou une instance reconnue, être célébrées par une personne ayant un “diplôme” d’officiant, ou peut-être même, et bien que ce soit plus que paradoxal, devaient-elles avoir un lien avec un intervenant religieux ?! Devaient-elles avoir une reconnaissance officielle ? Finalement, étions-nous obligés de nous conformer à un modèle type de Cérémonie ? Dans un cadre défini, et des intervenants imposés ?
J’ai très vite compris que NON, que la liberté qui se dégageait de mes premières découvertes théoriques ne résidait pas dans le terme “laïque” (comme je l’ai d’abord cru) mais, tout simplement, dans celui de “cérémonie”.
Après tout, qu’est-ce qu’une “Cérémonie” ?!
Par définition, ce serait une “activité, emplie de signification rituelle, qui se déroule pour une occasion spéciale”. Notre mariage pourrait donc être scellé par une cérémonie singulière, qui aurait du sens auprès de tous nos invités malgré notre union “tardive” (ndlfm*: nous nous marions le jour de nos 13 ans de couple), qui nous autoriserait à exprimer nos sentiments à notre façon, sincèrement, maladroitement peut-être, mais en toute honnêteté. Une cérémonie qui laisserait une place importante à nos fils, nos proches, eux qui nous connaissent parfaitement et qui n’ont jamais douté de ce que mon futur et moi sommes l’un pour l’autre. Une cérémonie qui ne nierait pas les croyances de chacun, car, après tout, nul besoin d’être dans une Église, un Temple, une Synagogue, une Mosquée (…) pour que Dieu veille sur nous…
Et voilà, j’étais donc absolument convaincue de vouloir une Cérémonie… d’Engagement !
Cet acte plus ou moins solennel visant à célébrer l’engagement marital que nous prenons l’un envers l’autre.
Finalement, ma croisade visant à m’auto-convaincre avait été rapide !
Je voyais déjà un bel extérieur, de jolies rangées de chaises séparées par un beau tapis de cérémonie menant à une arche, mon Futur, m’attendant, superbe dans son costume…
Mon Futur… Mon Futur…
Ah oui, finalement, je n’avais peut-être pas défini la bonne cible à convaincre (avouons-le, avec moi, c’était GAGNÉ d’avance !!)…
Mon imagination a alors plié tapis et chaises, et les a soigneusement rangés dans un petit coin de mon esprit, juste à côté de l’arche! J’ai cessé mes recherches. J’étais déjà bien trop enthousiaste à la simple ébauche de cette cérémonie (pardon ?!!! Les colombes emmenant les alliances et les déposant délicatement sur le coussin sous l’arche c’est too much !!?!?!? )… Pour faire simple, je ne voulais pas être trop déçue en cas de refus de mon Futur.
Pour une fois, je ne me suis pas précipitée.
J’ai laissé l’idée prendre forme dans mon esprit, pour être sûre que ce ne soit pas ma lubie du moment (car ça, j’en ai souvent… Certaines plus éphémères que d’autres d’ailleurs !), que je serais capable de créer une telle cérémonie, de l’assumer auprès de nos invités et surtout, et avant toute autre chose, de permettre à mon Futur de s’y projeter aussi.
Les jours ont passé, et cette idée ne me quittait plus. J’étais sûre de vouloir célébrer notre union ainsi.
Un petit coup de fil à maman plus tard, mes enfants étaient gardés pour la nuit.
Petit discours calé, arguments justement dosés, et en route pour un restaurant en tête à tête !
© DR
J’ai présenté mes arguments, les ai enchaînés, anticipé d’éventuelles questions, fais un petit regard de biche (ça sert toujours !) et j’ai attendu le verdict…
Évidemment, je ne peux pas faire durer le suspens, et jouer avec vos nerfs, car si Nolwenn me laisse intervenir, c’est qu’il y a une raison !
Je disais donc, verdict :
“Oui, je suis d’accord !”
Pas besoin d’argumenter, de parlementer, d’humidifier mes yeux, il a dit oui ! Tout simplement !
Sans grand discours, ou questions multiples, juste “oui”.
Vous aurez évidemment compris que le bavard du couple, c’est moi…
Mon futur est toujours très clair et concis. Pas besoin d’y aller par 4 chemins.
Là où je peux parler 30 minutes sans reprendre ma respiration, lui, il résume en 30 secondes… Nous en arrivons souvent à la même conclusion… Finalement, seul l’art et la manière diffèrent…
Il a juste ajouté qu’il souhaitait que ce ne soit pas trop long (environ une demie-heure), et surtout que je n’incite fortement personne à y prendre part et notamment l(es) officiant(s).
Ok, en vrai, Il a dit “et chérie, tu ne forces personne à y prendre part ! Tu n’imposes RIEN !! Et surtout pas à (aux) officiant(s) !!! Il(s) est/sont en droit de refuser ! Compris ?!?”
Compris… À ce moment-là, j’ai su qu’il ne fallait pas que je parle tout de suite des colombes… Chaque chose en son temps…
Mais par contre, la chose que nous avons commencé à évoquer ce sont les noms des intervenants de notre Cérémonie…
*Ndlfm: Note De La Future Mariée
♥♥♥ …La suite très vite… Merci Audrey ! ♥♥♥
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